Zohar. 33.b. Berechit II. Tossefta

Le mot méorot (Luminaires) étant défectueux,
il désigne le miroir qui n'éclaire pas par lui-même
& qui ne brille que grâce aux lumières suprêmes qui l'illuminent,
tel un verre teinté reflète la lumière qui rayonne vers lui.
Il est écrit:
"Voici l'arche de l'alliance du Maître de toute la terre" (Jos.3.11).
L'arche c'est le miroir qui n'éclaire pas,
tandis que l'alliance c'est le miroir qui éclaire.
L'arche correspond donc au mot luminaires écrit défectueusement.
L'alliance c'est le soleil qui l'illumine,
& l'arche quand elle est liée à elle est également appelée alliance.
Rabbi Yissa le vénérable disait ainsi:
Les mots "qu'il y ait des luminaires" se réfèrent à la lune.
Les mots "& il y eut des luminaires" désignent le soleil.


Zohar. Midrach ha neelam. 15.b

La lumière du soleil émane de la splendeur du miroir de l'en-haut.
Cette lumière n'est dons pas sienne.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Zohar. Midrach ha neelam. 15.b.

La lumière du soleil n'est pas sienne
mais un fil de clarté parvient jusqu'à lui & l'éclaire.
La tradition nous enseigne :
La lumière créée au commencement était telle
que l'homme pouvait y voir
& contempler le monde d'un bout à l'autre.
Vois donc,
la lumière du soleil n'est que la 60075ème partie du Miroir.
 
 



Zohar. Midrach ha neelam. 15.c.

Le soleil a une lumière qui n'est pas parfaite
puisqu'il n'a d'autre luminosité que celle qu'il reçoit,
& qui est comme un mince filet de lumière derrière un mur,
provenant de la clarté de l'en-haut.
Rabbi Abahou vint embrasser les mains de rabbi Eléazar
& dit:
Maintenant je sais que c'est avec raison
que le terme mé(o)rot est lacunaire,
il aurait même dû l'être davantage.
 
 
 
 
 
 



Iliade, Chant  XVI.40.

Permets-moi de porter tes magnifiques armes;
peut-être les Troyens,
en me prenant pour toi,
fuiront-ils la bataille.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Aétius, Plac. II, 20, 13

Pour Empédocle il y a deux soleils
dont l'un, le vrai, composé de feu,
est toujours placé en face de son image réfléchie,
alors que l'autre, le soleil apparent,
est l'image réfléchie du premier dans l'hémisphère opposé.

Aétius, Opinions. II. 21

En tant que reflet,
le soleil est égal à la terre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Aétius, Opinions. II.20.12.

Pour le pythagoricien Philolaos,
le soleil est une masse de cristal
qui reçoit la réverbération du feu contenu dans le monde:
il en filtre pour nous la lumière & en atténue la chaleur.
Si bien que l'on peut dire qu'il y a deux soleils:
le soleil contenu dans le ciel, qui est de feu,
& le soleil qui semble de feu
sous l'action du premier & qui n'en est que le miroir;
à moins que l'on ne doive appeler troisième soleil,
le rayonnement diffracté en provenance du miroir:
c'est lui en fait que nous percevons & que nous appelons le soleil;
mais il n'est que l'image d'une image.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Marsile Ficin. Théologie Platonicienne. VI.2.

Ce que nous voyons du soleil,
plutôt que lui-même,
n'est qu'un reflet, mélangé de vapeurs,
mais ce reflet nous fait supposer qu'il existe quelque part.