Astres index Revue Cosmos α



 

Héraclite. B. 124.


Un détritus
par le hasard abandonné :
le plus bel ordre du monde.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Diogène Laërce,
Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres.
Livre VIII.


Pythagore est le premier qui appela le ciel "cosmos".

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Timée. 30.a.


Tout ce qu'il y avait de visible, il le prit en main;
cela n'était point en repos, mais se remuait sans concert & sans ordre;
de ce désordre il l'amena à l'ordre,
estimant que celui-ci vaut infiniment mieux que celui-là.



Timée. 40.a.


Il distribua les astres par toute la voûte du ciel,
pour qu'elle fût un cosmos véritable,
orné partout de leurs broderies.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Gorgias. 508.a.


A cet univers ils donnent le nom de cosmos,
d'arrangement, d'ordre,
& non celui de dérangement non plus que de désordre.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Théophraste, Métaphysique. 11. b.17.


& il semblerait que ce sont les Corps célestes qui,
de tous les êtres sensibles, possèdent l'ordre,
quel qu'il soit, à son plus haut degré,
&, parmi les autres choses, les Objets des Mathématiques,
à moins, bien entendu,
que ces objets ne prennent rang avant même les Corps célestes.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Proclos de Lycie, Commentaire au Ier Livre des Eléments d'Euclide
Prologue, seconde partie.


C'est Pythagore
qui découvrit la difficulté des irrationnelles
et la constitution des figures cosmiques.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Pline, Histoire Naturelle. II.3, §8.


Le monde,
pour ma part, je ne suis pas moins frappé par l'unanimité des peuples:
les Grecs lui ont donné le nom de "parure",
et nous celui de "monde"
à cause de son élégance parfaitement pure.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Kepler, l'étrenne ou la neige sexangulaire


Tout le genre des âmes est apparenté
aux figures géométriques régulières,
dites aussi cosmopoétiques,
"fabricatrices du monde".

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Mersenne, Questions inouïes. 20.


À savoir si l'on peut lire dans les astres par le moyen de miroirs,
& si l'on peut connaître les choses futures dans les étoiles.
Encore que les Cieux soient comparés à des livres,
& à des voix, qui racontent la gloire de Dieu,
& que l'on puisse s'imaginer que les lettres Hébraïques, ou Arabesques
soient représentées par les différentes dispositions
des étoiles, & des planètes,
néanmoins il n'y a nul moyen de lire,
ou de trouver quelle a été l'intention de dieu,
lors qu'il les a ainsi disposées.