Œuvres d’Homère traduites du grec (par Charles François Le Brun - non mentionné) Paris, DE L’IMPRIMERIE DE LEBEL, Imprimeur du Roi , rue d’Erfurth, 1825

AVIS DES LIBRAIRES
Cette traduction n'étoit point destinée à voir le jour. L'Auteur ne s'en étoit occupé que pour former son style. Mêlé ,depuis dans des événements qui pouvoient compromettre son repos, il la jeta dans le public pour se sauver de l'orage, à l'abri du titre d'homme de lettres. Dans sa longue retraite, il y reporta quelquefois ses regards, et y fit quelques changemens. Elle paroît aujourd'hui telle qu'elle nous fut remise en 1790. Nous avons supprimé, dans cette édition, des alinéa qu'un mauvais artifice de typographie avoit ridiculement multipliés dans la première. Cette opération, et les corrections que le texte a éprouvées, satisferont peut-être à une partie des reproches que la critique avoit faits à cet ouvrage.

page 315, Iliade Chant XI.26
Trois dragons d'acier y dres­sent leurs têtes menaçantes, Leurs corps tortueux offrent les couleurs de l'iris, de ce signe que, pour instruire les mortels, Jupiter a fixé sur la voûte azurée.


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