Le pentacle représenté sur le temple de
Nauvoo et de Salt Lake City est-il de nature satanique ?
Il y a, apparemment, des
antimormons qui déclarent que le pentacle, c’est-à-dire l’étoile à cinq
branches (du grec « pentagrammaton », le mot grec
« pentad » désignant un groupe de cinq, peu importe ce que
c’est[1]), sculpté sur les murs du
temple de Nauvoo et de Salt Lake City, est la preuve soit que le
mormonisme est d’origine satanique, soit qu’il adore Satan et répand
partout ses symboles pervers sur les bâtiments sacrés.
Avec un peu de temps
et d’effort, on peut montrer que cela ne peut tout simplement pas être
le cas. Fidèles à leur politique, les contradicteurs du mormonisme
persistent dans leurs efforts pour discréditer le mormonisme par des
informations incomplètes et faussées. Nous les en remercions pourtant,
parce qu’en faisant le travail de recherche que cela implique, nous
voyons notre foi fortifiée et notre énergie renouvelée pour proclamer
que Jésus-Christ est notre Sauveur et notre Dieu.
Le pentacle est un
symbole assez remarquable. C’est l’étoile à cinq branches. Quand on
l’étudie, lui, et les notions liées au chiffre cinq, la signification
de son symbolisme s’impose à ce point à l’esprit que l’on comprend
pourquoi il se trouve sur le temple. Il fait également partie
intégrante des temples de l’Antiquité. Il y a des raisons à cela, et
cet article va les examiner.
Comme Herbert
Westren Turnbull le fait remarquer dans son article « The Great
Mathematicians », avec un compas, il est facile de tracer un
cercle et de découper ensuite la circonférence en six parties égales.
Il est beaucoup plus difficile de la découper en cinq parties égales.
Pourtant, c’est ce que les anciens Égyptiens faisaient et, en fait,
« la forme même de la Grande Pyramide révèle une connaissance
approfondie du pentagone régulier[2]
». Après sa visite en Égypte, Thalès recommanda à son élève Pythagore
d’y aller aussi, ce qu’il fit. Les disciples de ce grand penseur
devinrent les Pythagoriciens, ceux qui aimaient les chiffres. Les
membres de cette société étaient tenus par le serment de ne jamais
révéler leurs secrets. Lorsqu’un certain Hippasus périt dans un
naufrage, on pensa que c’était son châtiment pour avoir révélé le
secret de la sphère avec ses douze pentagones[3].
L’insigne d’honneur de la société était l’étoile à cinq branches, le
pentacle.
Au cours des
siècles, que soit à la suite de recherches délibérées et de découvertes
ou par des concours de circonstances, l’idée du chiffre 5 et sa
signification se cristallisèrent pour en faire, qui l’aurait cru, un
symbole de la vie ! « Le chiffre 5 signale à l’homme les
aliments qui lui conviennent. 5 est le chiffre qui domine dans
l’infrastructure des formes vivantes, alors que 6 et 8 caractérisent
essentiellement la géométrie des structures minérales et inanimées[4] ». En fait, sur la base
des études scientifiques des mathématiciens de la géométrie, nous
savons maintenant qu’au Moyen Âge, « le Pentagone, symbole de la
vie, et particulièrement de la vie humaine, était la base de nombreux
mandalas dans les rosaces gothiques[5] ».
En fait, le chiffre 5 et les symboles qui lui sont associés, tels que
le pentacle, le pentagone, etc., est très intimement associé à ce que
les mathématiciens appellent « la série Fibonacci » et la
« Section d’Or » de la géométrie. Celles-ci, de leur côté,
ont des liens absolument remarquables avec les spirales et les
tourbillons que l’on trouve dans la vie courante partout sur la planète
et dans l’univers infini lui-même, comme nous allons le voir.
En effet, le corps
humain est divisé par la règle de la Section d’Or et ce, exactement au
nombril[6]. L’étoile à cinq pointes
est célèbre comme « symbole de la santé » et le pentagone
était considéré comme étant le célèbre sceau du roi Salomon, qu’il
utilisait pour accomplir ses merveilleux exploits[7].
Dans la Royal
Masonic Encyclopedia, nous lisons que le pentalpha était le triple
triangle de Pythagore, où l’on trouvait la lettre A à cinq endroits.
« Il était considéré comme un talisman, une protection contre le
danger et, inscrit sur un seuil, il écartait les mauvais esprits. Les
premiers chrétiens considéraient qu’il désignait les cinq plaies du
Christ[8] ». N’est-il pas
intéressant de constater que plus nous scrutons ce symbole, moins il
devient satanique et plus il devient chrétien ? Chose
caractéristique, les détracteurs du mormonisme prennent une fois de
plus les choses par le mauvais bout. La lettre « E » de notre
alphabet est la cinquième lettre et provient de la cinquième lettre de
l’alphabet proto-sinaïtique, le « hé ». Cette lettre antique
est un pictogramme représentant un homme qui lève les bras pour
prier ! « La prière se traduit par une invocation, dont la
mélodie devient le son naturel du souffle et de la respiration,
« hé », d’où le nom de la cinquième lettre :
« hé ». La cinquième
lettre a été basculée sur le côté pour donner notre lettre
« E », ce qui signifie que l’homme, ayant invoqué la Divinité
en haut et lui ayant rendu hommage, se tourne maintenant vers son
prochain et reconnaît le passage de « la transcendance dirigée
vers le divin à la transcendance tournée vers l’autre. C’est la
découverte que Dieu est dans chaque être humain[10]
Faith Javane
et Dusty Bunker disent que le chiffre 5, « métaphysiquement un
‘fleuve’, représente la force de vie. Les êtres humains sont les
réceptacles de cette force, comme le ‘jardin’ symbolise le corps. Le
fleuve de Genèse 2:10-14 représente l’écoulement de l’humanité dans
toute la terre, qui se divise et se divise encore jusqu’à recouvrir la
terre entière. Les cinq sens sont introduits dans les premiers
chapitres de la Genèse pour indiquer que les sens sont essentiels à la
création humaine ; c’est pourquoi, 5 est le chiffre de l’humanité[11] ». De plus, dans la
symbolique biblique, le chiffre 5 représente la Médiation, le jugement
et l’intelligence. 5 représentait aussi les quatre éléments : la
terre, l’air, le feu et l’eau, auxquels venait s’ajouter un cinquième,
l’éther ou l’esprit. Mais, plus
avant encore, 5 est considéré comme étant numériquement le chiffre de
la Grâce divine. Le tabernacle
d’Israël y associait le chiffre 5 de nombreuses façons. Presque toutes
les mesures étaient un multiple de 5[14].
Ce qui rend la chose intéressante, c’est la démonstration, faite par
Marion D. Hanks, que la Bible appelle le tabernacle un temple et une
Maison du Seigneur. Ainsi donc, le fait que le
temple de Salt Lake City a un pentacle s’accorde avec le fait que le
chiffre 5 était directement et intimement lié aux mesures mêmes du
tabernacle du désert. Hugh Nibley a montré que le modèle cosmologique
ancien est présent dans tous les aspects du temple de Salt Lake City.
Lors de la consécration de ce temple, Brigham Young expliqua qu’ils
posaient la pierre sur le coin sud-est parce que c’est là qu’il y a le
plus de lumière. Ceci est
également très bien illustré dans le même livre, pages 16-17 où les
symboles cosmologiques sont dessinés, avec l’indication des endroits où
ils sont placés sur le temple de Salt Lake City.
Il vaut aussi la
peine de noter que dans la Kabbale des Juifs, le chiffre 5 est appelé
« Geburah » sur le symbole de l’Arbre de Vie de la Kabbale. 5
représente la sévérité et la justice[17].
Elle relève plus loin que le chiffre 5 est « composé d’une dualité
[2] et d’une triade [3], il apporte l’ordre dans le désordre causé par
l’abondance excessive de la branche d’Arbre numéro quatre. Il est à la
fois le chiffre de la justice et du destin et celui de l’humanité. Sa
forme est le Pentacle »[18].
En fait, dans les mystères hébreux, selon Heller, c’est l’étoile à cinq
branches qui « exprime la volonté de Dieu à l’égard du genre
humain. L’étoile représente les cinq sens qui nous protègent dans la
jungle de l’existence terrestre : la vue, l’ouïe, l’odorat, le
goûter et le toucher. Avec cinq doigts à chaque main et cinq orteils à
chaque pied, une alliance a été conclue entre le Seigneur Dieu et le
patriarche Abraham (Genèse, chapitre 17). Cinq sacrifices sont requis
d’Abraham (Ge 15:9) [19].
La Torah se compose de cinq livres, cinq blessures furent infligées au
Nazaréen pendant qu’il était sur la croix. La forme même du Pentacle
représente l’être humain mortel qui évolue. Le Pentacle est la seule
figure géométrique capable de se déplacer dans deux directions
opposées, soit dans le sens d’une expansion, soit dans le sens d’une
contraction
Dans un autre
registre, il y a des raisons pour que le Pentacle soit un symbole aussi
significatif de notre existence. Dans le jeu de tarots, à la carte de
l’Arcane majeur, le Hiérophante, est attaché le chiffre 5. Dans le jeu
de tarots d’Aleister Crowley, le Hiérophante est représenté comme
s’attachant à un pentacle. Crowley fait même remarquer que le
Hiérophante représente et est aussi Osiris, le dieu égyptien de la
résurrection. On explique, en
outre, que le Hiérophante symbolise « l’unification du microcosme
et du macrocosme. Devant le Manifeste du Mystère il y a un hexagramme
qui représente le macrocosme. En son centre se trouve un pentacle
représentant un enfant masculin qui danse. Ceci symbolise la loi du
nouvel Infini de l’enfant Horus, qui a supplanté l’Infini du ‘Dieu
mourant’, qui a gouverné le monde pendant deux mille ans[22]. William G. Gray fait
remarquer que le Hiérophante est « censé symboliser le point
culminant de notre spiritualité et de notre Sagesse d’initiés[23] ». Israel Regardie
note que l’ajout de la lettre hébraïque shin au Tétragramme, forme un
nouveau mot, « Yeheshua », le Pentacle, symbole de l’être
nouveau, l’adepte ou le « tsaddik » en qui la naissance
d’Esprit (la lettre hébraïque shin symbolisait l’antique
Shékina ou Saint-Esprit) a équilibré les éléments vils et non
rachetés de la matière[24]. »
En décomposant le Pentacle, Regardie note que « le yod représente
le Feu ; le hé initial est l’Eau ; le shin, le point
culminant, est la Shékina, le Saint-Esprit ; le vav est l’air et
le hé final est la terre, synthèse de tous les autres éléments et
principes. C’est donc un symbole qui dénote la totalité de la
constitution de l’homme[25]. »
Plus loin, le pentacle est décrit comme « un emblème puissant de
l’Esprit, qui guide, unit et domine les quatre autres éléments. C’est
un symbole digne du règne de la force[26]. »
Moïse Maïmonide décrivait l’homme comme le microcosme de l’univers, le
macrocosme aussi
Le hiérophante du
jeu de tarots est aussi appelé le Pape et est représenté comme tel dans
certains jeux de tarots. Le chiffre du Pape est 5. « Le chiffre 5
est un pont entre l’être physique de l’homme et le mystère archétypique
des chiffres. 5 a une qualité magique : quand vous le mettez au
carré, il retourne toujours sur lui-même. Pour cette raison, les
anciens le qualifiaient de chiffre sphérique et l’imaginaient lié à
l’infini. On a dit que les premiers chiffres représentaient les
principes de la réalité, tandis que le chiffre cinq représente la
réalité ultime.
L’étoile à cinq
branches était reconnaissable quand les tziganes coupaient
transversalement des pommes, montrant l’étoile à cinq branches intégrée
dans le fruit, qu’ils appelaient « l’Étoile de la
Connaissance ». Pour les Grecs, c’est la révélation de Koré,
déesse vierge au cœur de la terre. En Égypte, c’était l’esprit féminin
de la régénérescence dans le sein de la terre. Le hiéroglyphe à cinq
branches des Égyptiens est devenu le symbole de sainte Anne, mère de la
vierge Marie. « Les mystiques chrétiens affirmaient que la Vierge
Marie était la réincarnation d’Ève, la déesse de la pomme, qui était
jadis adorée comme l’âme de la terre. Elle s’appelait Hvov en Perse,
Hebe ou Hebat en Anatolie, Eveh en Assyrie, Hawwa ou ‘Vie’ dans le pays
de Hatti. » L’auteur
explique en outre que l’as de pentacle dans le jeu de tarots
« signifiait création et don, la naissance de la richesse
matérielle dans la mère Terre ou Ève. Pour les Pythagoriciens, le
pentacle était, par excellence le symbole du commencement, parce que
ses angles sans fin répétaient la lettre de la naissance, alpha[30] ». Il est tout à
fait remarquable que la lettre alpha trouve son origine dans l’aleph
proto-sinaïtique, avec le sens de bœuf. Mais c’est un symbolisme de
force, d’énergie originelle. Le sens dérivé est force, être, être
humain, être vivant, homme[31].
L’aleph hébreu est, de toutes les lettres gutturales, celle que l’on
prononce avec le plus de douceur, et quand on le prononce, on le fait
avec une légère respiration[32].
Dans la Babylone
ancienne, on utilisait le pentacle comme moyen de guérison. « Le
premier des signes sacrés de l’amulette connue sous le nom de Sept
Sceaux est un pentacle[33]. »
En effet, loin d’être un signe d’origine satanique, « comme les
autres figures construites d’une seule ligne ininterrompue, le pentacle
était censé protéger contre les esprits[34]. »
Ce sont les hommes d’Église de la fin de l’époque médiévale qui se sont
mis à l’appeler le « signe du diable », « la croix des
sorcières », etc.[35]
Les gens ne l’utilisaient absolument pas pour adorer Satan. « On
pensait que le pentacle était un signe de protection tellement
puissant », que Walker suppose qu’à l’époque médiévale, il y avait
des gens qui se signaient davantage avec cela qu’avec le signe de la
croix à quatre branches[36].
La relation du
chiffre cinq avec la vie dans l’univers est un voyage passionnant et
pas tellement long. Cela vaut le déplacement. Les Pythagoriciens
savaient que le chiffre quatre pouvait expliquer la matière (la terre,
le vent, le feu, l’eau). Mais il ne pouvait pas en expliquer la
création. « C’est cinq – l’union du mâle et de la femelle – qui
permet que cela se produise[37]. »
West montre comment, dans l’Égypte ancienne, l’homme était censé
devenir, après sa mort, une étoile, aussi bien que de se retrouver dans
la compagnie de Râ, le Dieu-Soleil[38].
West explique, en outre, que le grand savant Schwaller de Lubicz
« trouva la racine carrée de 5 qui gouvernait les proportions du
Saint des Saints, le sanctuaire interne du temple de Louxor. Beaucoup
d’édifices égyptiens anciens intégraient directement le chiffre 5, lors
de leur construction, dans leur structure même. Les Égyptiens faisaient
également grand usage de la Section d’Or, qui commande l’écoulement des
chiffres jusqu’au chiffre 5. Le pentacle, constitué de segments de la
Section d’Or, est le symbole d’une « activité inlassable[39] ». « Cinq est la clé
de la vitalité de l’univers, de sa nature créatrice. Il faut cinq
termes pour expliquer le principe de la création ; cinq est par
conséquent le chiffre de la potentialité. La potentialité existe en
dehors du temps. Cinq est donc le chiffre de l’éternité et du principe
de la création éternelle, de l’union du masculin et du féminin[40]
Il
ne faut pas avoir une bien grande compréhension des temples mormons
pour voir la relation étonnante entre ceci et le pentacle ! Et
d’autres auteurs expliquent aussi cet aspect phénoménal du chiffre cinq
avec la Section d’Or ; « La racine carrée de cinq transperce
deux mondes, le monde de l’esprit et le monde du corps. Et toutes les
formes de liaison ou les principes médiateurs entre ces extrêmes
cosmiques, nous les considérerons comme le ‘Principe Christique’. La
racine carrée de 5 est la proportion qui ouvre la voie à la famille de
relations appelée la Proportion d’Or. La Proportion d’Or génère un
ensemble de symboles qui étaient utilisés par les philosophes
platoniciens comme support de l’amour idéal ou divin ou universel.
C’est par la Division d’Or que nous pouvons contempler le fait que le
Créateur a planté une semence régénératrice qui élèvera les royaumes
mortels de la dualité et de la confusion vers un retour à l’image de
Dieu[41].
Il apparaît que
lorsque l’on utilise 5 ou des manipulations mathématiques de 5, telles
que la racine carrée, etc., de 5, cela produit des choses étonnantes
qui se rattachent directement à Dieu et à l’homme dans leur relation
avec le cosmos, pas à Satan.
Le plan au sol du
grand temple égyptien osirien était élaboré selon les principes
mathématiques de la Section d’Or, ou Proportion d’Or, la racine carrée
de 5 symbolisant la nouvelle naissance et la régénérescence et la
racine carrée de 2 comme symbole du pouvoir procréateur et
auto-régénérateur de la vie[42].
Le Parthénon d’Athènes a des dimensions qui s’adaptent parfaitement
dans un rectangle d’or[43].
La présence de ces
idées sur le temple de Nauvoo et de Salt Lake City révèle donc une
perception remarquable de la part des premiers saints des derniers
jours.
La Section d’Or, ou
spirale, se retrouve aussi dans la nature elle-même ; la plus
célèbre est sans doute celle du nautilus (le coquillage). On peut
trouver la même proportion de spirale dans une Section d’Or en trois
dimensions dans les cornes de nombreux animaux d’Afrique, ainsi que
dans les plantes, la mieux connue étant la spirale du tournesol. On la
trouve aussi dans le phyllotaxis de certaines plantes, c’est-à-dire
dans la façon dont les feuilles se disposent sur la plante à mesure
qu’elle pousse. Cela va au-delà
de notre terre et jusque dans notre système solaire ! Notre corps
est créé avec la proportion phi de la Section d’Or et la série de
chiffres Fibonacci. « Le corps humain lui-même représente des
ensembles plus grands qui s’auto-reproduisent. Sa proportion phi
croissante se retrouve dans la structure plus vaste du système solaire,
dans la distance des planètes par rapport au soleil et les unes par
rapport aux autres. Ici, c’est le processus Fibonacci additif qui
fonctionne ; la distance du soleil à Mercure plus la distance de
Mercure à Vénus est égale à la distance entre Vénus et la Terre. Le
système solaire est modelé sur les proportions de votre corps[45]. » Schneider note
que le pectoral rectangulaire du roi Tout « symbolise la création
de l’univers par le soleil au-dessus des eaux du chaos, tandis que le
pectoral presque triangulaire représente la naissance du soleil et de
la lune. Les deux ont été conçus à l’aide de la symétrie pentagonale[46] ». Les spirales qui
se forment dans la nature d’après la Section d’Or se trouvent aussi
dans les tourbillons d’eau sur cette terre et même dans les galaxies où
ils tourbillonnent dans le même rapport mais à une échelle beaucoup
plus vaste.
Résumons-nous :
Le chiffre 5,
symbolisé par le pentacle, était un chiffre sacré, un chiffre et un
symbole de vie, de santé, d‘amour, de création, de régénérescence, de
force, qui transperce le monde de l’esprit et du corps, qui est
l’infrastructure dominante des formes vivantes, une protection et une
préservation de la vie contre les esprits mauvais, qui peut représenter
la sévérité ou la justice, qui est le chiffre de l’humanité, se
rattache à l’infini et à la réalité ultime, est la clé de la vitalité
de l’univers, apparaît dans l’union du masculin et du féminin. Il
constitue aussi l’amour universel et la création éternelle. Sur la base
du symbolisme qu’il représente, s’il y a un endroit où le pentacle est
à sa place, c’est bien sur le temple de Nauvoo et de Salt Lake City.
Bref, le pentacle, dans son rôle de symbole, avec son chiffre 5, est le
symbole le plus concis et le plus beau de la dotation du temple que
j’aie jamais vu.
KERRY SHIRTS
Voir The Oxford Dictionary of English Etymology,
directeur de publ. C. T. Onions, Oxford at the Clarendon Press,
réimpression, 1983, p. 665.
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