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Lucrèce, De la Nature. IV .707.

La vue du coq qui,
applaudissant de ses ailes
au départ de la nuit,
salue l'aurore d'une voix éclatante,
est insupportable au lion;
sa fureur n'y saurait résister,
il ne songe plus qu'à la fuite.
Sans doute la nature du coq
renferme-t-elle certains éléments, qui,
lorsqu'ils atteignent les yeux du lion,
en crèvent les pupilles
& y provoquent une douleur si aiguë que,
malgré toute sa fierté,
l'animal n'y peut tenir.